Question/réponse, jour 166 !
Bonjour à vous , bonne matinée !
Ce jour nous fétons les " Germaine " !
Ce féminin de " Germain " a eu la méme histoire et la méme diffusion réduite que lui .
En France, à partir du XIXe, Germaine a connu un certain succès qui en a fait un prénom répandu dans toutes les classes sociales. Vers 1900 il a même figuré au quatrième rang du palmarès des prénoms féminins. Cette vogue l'a fait connaître et adopter dans plusieurs pays anglophones. Aujourd'hui, Germaine s'est fait discret mais on peut s'attendre à son retour. Sainte Germaine était, à la fin du XVIe siècle, une pauvre bergère handicapée, vivant misérablement, récitant son chapelet toute la journée et priant à l'église de Pibrac (Haute-Garonne), son village natal. Elle y mourut âgée de 22 ans et des miracles eurent lieu sur sa tombe, attirant, aujourd'hui encore, de très nombreux pélerins
Le sujet du jour :
Comment le piment rouge enflamme-t-il le palais ?
C'est la " capsaicine " du piment rouge qui enflamme le palais . Cette molécule ,2 fois plus abondante dans le piment de Cayenne que dans le paprika, agit comme la chaleur : elle stimule l'entrée des ions calcium dans les récepteurs de la douleur , d'ou la sensation de brulure . Boire de l'eau ne peut rafraichir, car la capsaicine ne se dissout que dans les graisses, par exemple celles du lait .
Une consommation répétée de piment peut détruire les fibres sensorielles et provoquer ainsi une perte de sensibilité au gout pimenté .